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MaisvoilĂ , un beau jour on se rĂ©veille et on se rend compte que c'est le dernier jour du collĂšge.Chacun va prendre ça voie,tout mes amis partent dans des lycĂ©e pro ou gĂ©nĂ©rale dans d'autre ville et je suis le seul Ă  rester dans la mĂȘme ville au lycĂ©e.J'ai l'impression que ça ne les affecte pas tant que ça je pense que pour eux c'est un mal pour un bien et tant mieux mais moi Quandça tourne dans le bureau ovale. 21 juillet 2022. Culte / Culture / News. Sur quarante-six Ă©lus Ă  avoir exercĂ© la magistrature suprĂȘme, dix (sans compter Clinton) auront entretenu une liaison assumĂ©e avec le cannabis. Soit un prĂ©sident aux yeux rouge pour quatre locataires de la Maison Blanche. Une inclinaison pour l’herbe et ses Levent tourne !! 5 juillet 2022 Paco Macron 5. Quel plaisir de voir le foutriquet dĂ©pitĂ© ! Il y aura des broncas parmi les dĂ©putĂ©s, plein de petits empĂȘchements. qui lui donneront du tourment. Nous, on va suivre ça, avec assiduitĂ© ! PACO. Il est pas sorti de l’auberge 04/07/2022. 786 total views, 1 views today. coalition; macron; partis de gouvernement; PrĂ©cĂ©dent. Non, Leplus beau dans tout ça: dĂ©couvrez toutes les vidĂ©os avec TĂ©lĂ©-Loisirs. Aller au contenu. Menu. TĂ©lĂ©-Loisirs. Avatar. Me connecter. Mon compte Mes programmes Mes alertes Mes stars Mes LatournĂ©e des stades de Soprano est l'un des grands Ă©vĂ©nements de ce mois de juin. Le chanteur marseillais ultra-populaire voit trĂšs grand. Avec 50 000 personnes pour l'acclamer, dans un costume d'astronaute, Soprano dĂ©barque sur scĂšne. A ses dĂ©buts, en 1994, il n'imaginait pas rĂ©unir Les Meilleurs Site De Rencontre Gratuits. Dans toute cette histoire, il s’agit d’amour, de s’aimer malgrĂ© nos diffĂ©rences. Et trouver la vĂ©ritĂ© sur qui nous sommes nous sommes les mĂȘmes personnes. » Si on peut lĂ©gitimement se demander Ă  quoi servent les cĂ©rĂ©monies d’autocĂ©lĂ©bration du cinĂ©ma, Ă  Los Angeles comme Ă  Paris et surtout, pourquoi nous regardons ces tunnels de plus de 3 heures, mais c’est une autre question, le dĂ©cĂšs ce week-end Ă  l’ñge vĂ©nĂ©rable de 94 ans de Stanley Donen, l’auteur gĂ©nial de Chantons sous la pluie, vient utilement rappeler qu’Hollywood, c’est avant tout de l’entertainment, du spectacle. Et de quoi la capitale du divertissement mondialisĂ©, cet Ăźlot de rĂ©sistance en territoire trumpien, voulait-elle faire spectacle cette annĂ©e ? De l’unitĂ© et de la rĂ©conciliation, un beau message pour un pays fracturĂ©. Donner l’Oscar du meilleur film au Roma d’Alfonso Cuaron, ça aurait Ă©tĂ© un acte fort, mais ça aurait divisĂ© ça aurait Ă©tĂ© le premier dĂ©cernĂ© Ă  un film qui ne parle pas l’anglais, mais l’espagnol, langue en forte progression aux Etats-Unis, et mĂȘme une langue indienne, le mixtĂšque, et ça aurait actĂ©, aprĂšs le Lion d’Or Ă  Venise, le poids de Netflix dans le cinĂ©ma exigeant pour adulte, ce territoire abandonnĂ© par un Hollywood obnubilĂ© par les franchises de super-hĂ©ros, les remakes, biopics et autres feel good movies. Alfonso Cuaron repart tout de mĂȘme avec 3 statuettes, dont celle de meilleur rĂ©alisateur et meilleur film en langue Ă©trangĂšre, donc. C’était tout simplement le plus audacieux et grand film de toute cette Ă©dition. Les votants de l’AcadĂ©mie des Oscars ont donc prĂ©fĂ©rĂ© le beaucoup plus traditionnel et lisse Green Book de Peter Farrelly, pour la premiĂšre fois en solo sans son frĂšre Bobby. Sorte de Miss Daisy et son chauffeur inversĂ©, ou l’amitiĂ© entre un pianiste virtuose noir et son chauffeur garde du corps blanc et raciste pendant une tournĂ©e dans le Sud sĂ©grĂ©gationniste en 1962. Un feel good movie, donc, Ă©difiant, sur la rĂ©conciliation raciale, et objet de vives polĂ©miques aux Etats-Unis, pas seulement parce qu’il a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© par un Blanc, mais parce qu’il en adopte le point de vue, celui de la rĂ©demption d’un Blanc par l’amitiĂ© avec un Noir. Le fait que l’interprĂšte de ce dernier, Mahershala Ali, remporte l’Oscar du meilleur second rĂŽle, et non du meilleur acteur, dit assez la place qu’il occupe dans ce film. Ceci dit, il est le premier Afro-AmĂ©ricain Ă  remporter deux fois le prix dans cette catĂ©gorie, et avec ceux remportĂ©s par Regina King, Spike Lee et les costumiĂšre et dĂ©coratrice de Black Panther, cette Ă©dition des Oscars restera dans l’histoire jamais autant d’Afro-AmĂ©ricains n’avaient Ă©tĂ© rĂ©compensĂ©s. A croire qu’aprĂšs des annĂ©es de polĂ©mique Oscars so white, ces Oscars si blanc, la rĂ©forme de l’acadĂ©mie commence Ă  porter ses fruits. Et en France ? En France, on a Kad Merad
 Heureux AmĂ©ricains, qui ont eu la riche idĂ©e cette annĂ©e de se passer de maĂźtre de cĂ©rĂ©monie ! En France, si rĂ©conciliation il devait y avoir, c’était entre le cinĂ©ma commercial et celui d’auteur, symbolisĂ©e par le match Le Grand Bain / Jusqu’à la garde. On sait que c’est ce dernier qui l’a remportĂ©, mais vu la tonalitĂ© gĂ©nĂ©rale de la soirĂ©e, qui alignait les discours dĂ©nonçant, statistique Ă  l’appui, et Ă  juste titre, la pĂ©docriminalitĂ© et toutes les violences faites aux femmes, on craint que ce ne soit plus leurs sujets que la qualitĂ© des films qui aient Ă©tĂ© rĂ©compensĂ©s. OĂč Ă©tait le cinĂ©ma dans tout ça ? L’éviction quasi totale, au stade des nominations, de l’immense Mektoub my love d’Abdellatif Kechiche, Ă©vitait de toute façon de se poser la question
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Photo Le Reflet - Audrey Leduc-Brodeur La mĂ©tĂ©o incertaine en ce dĂ©but de semaine a forcĂ© l’équipe de l’émission La belle tournĂ©e Ă  relocaliser son plateau de tournage prĂ©vu dans un verger de la MontĂ©rĂ©gie. GrĂące Ă  sa superficie et son toit en bois, la patinoire couverte du parc Haendel Ă  Candiac a pu accueillir Ă  la derniĂšre minute les camĂ©ramans, techniciens et artistes, le 17 mai. Pour la productrice de ce variĂ©tĂ© musical qui met les rĂ©gions du QuĂ©bec en valeur, ce revirement de situation s’est avĂ©rĂ© un mal pour un bien. En moins de 48 heures, tout Ă©tait rĂ©glĂ© avec la Ville de Candiac pour la location de la patinoire, a relatĂ© ValĂ©rie Beaulieu, qui a effectuĂ© du repĂ©rage le week-end dernier. À mon avis, il n’y a rien qui n’arrive pour rien. Ce lieu est trĂšs beau, mĂȘme magique.» GĂ©nĂ©ralement, la scĂšne est entourĂ©e d’un cadre gĂ©ant donnant l’impression que le tĂ©lĂ©spectateur observe une carte postale, a notĂ© la productrice. À Candiac, il n’a pas Ă©tĂ© possible de l’installer, notamment en raison du vent. Ce n’est pas la premiĂšre fois que nous devons modifier le site en raison de la mĂ©tĂ©o, a-t-elle fait savoir. Nous cherchons toujours des lieux avec un dĂ©cor attirant comme celui-ci ou ayant une valeur patrimoniale, par exemple.» Au passage du Reflet en aprĂšs-midi, les rĂ©pĂ©titions allaient bon train en vue du tournage en soirĂ©e. Au moment de publier, l’identitĂ© des artistes participants Ă©tait sous embargo. Le concept de l’émission permet nĂ©anmoins de savoir Ă  l’avance que chacun d’entre eux rĂ©side en MontĂ©rĂ©gie ou en est natif. Nous avons aussi tournĂ© des capsules avec les artistes et l’animateur Guy Jodoin Ă  Saint-Hyacinthe, Boucherville et Longueuil. Nous sommes limitĂ©s dans le temps, mais couvrir la MontĂ©rĂ©gie en deux jours se fait bien, a Ă©valuĂ© Mme Beaulieu. Nous avons parfois des rĂ©gions bien plus grandes Ă  couvrir.» DĂ©couvrir la rĂ©gion RencontrĂ© au parc Ă  Candiac, oĂč se dĂ©roulait un de ses entretiens filmĂ©s, Guy Jodoin a partagĂ© au Journal son bonheur renouvelĂ© de participer Ă  la deuxiĂšme saison de La belle tournĂ©e. J’adore faire de la tĂ©lĂ©vision, a d’abord confiĂ© celui qui joue Ă  l’écran depuis 32 ans. Puis, on m’a proposĂ© ce concept l’an dernier, alors que le QuĂ©bec Ă©tait confinĂ©. Je pouvais voyager d’une rĂ©gion Ă  l’autre et rencontrer des gens. Ça me donnait une libertĂ© que certains n’avaient pas dans leur cage dorĂ©e.» L’animateur et comĂ©dien n’a pas cachĂ© qu’il en connaissait peu sur Candiac et les environs. Il croyait d’ailleurs ĂȘtre plus informĂ© sur le tourisme dans sa province, mais pas du tout finalement», a-t-il avouĂ©. C’est la beautĂ© de La belle tournĂ©e. Ça me permet de visiter le QuĂ©bec au grand complet. Il y a tellement de lieux Ă  dĂ©couvrir, a-t-il fait remarquer. C’est sĂ»r que j’avais dĂ©jĂ  fait quelques tournages Ă  Longueuil et aux alentours, mais je n’avais pas eu cette chance. Nous en discutions d’ailleurs avec les membres de l’équipe Ă  quel point c’est incroyable ici.» Le vent et la pluie qui se sont abattus sur la rĂ©gion lundi ne lui ont pas permis d’apprivoiser rapidement son environnement de travail temporaire. Il a pu davantage le faire mardi, alors que le soleil s’est pointĂ© le bout du nez. Je suis arrivĂ© trĂšs tĂŽt Ă  la patinoire pour m’imprĂ©gner des lieux, a-t-il indiquĂ©. C’est important qu’on soit Ă  l’extĂ©rieur parce que l’émission est synonyme de paysage, qu’il fasse beau ou qu’il grĂȘle, mĂȘme. C’est ça la mĂ©tĂ©o au QuĂ©bec, aprĂšs tout!» L’épisode sur la MontĂ©rĂ©gie sera diffusĂ© le lundi 27 juin Ă  TVA. La liste des artistes participants sera dĂ©voilĂ©e une semaine Ă  l’avance, a prĂ©cisĂ© la productrice. MĂȘme si la patinoire est couverte d’un toit, on se sent Ă  l’extĂ©rieur et on parvient Ă  mettre en valeur les paysages de la rĂ©gion.» -ValĂ©rie Beaulieu, productrice Concept La belle tournĂ©e est rĂ©alisĂ©e depuis 2021 par TVA et TĂ©lĂ©-QuĂ©bec en partenariat avec le gouvernement du QuĂ©bec. Pour cette deuxiĂšme saison, 14 rĂ©gions, dont sept nouvelles, sont mises en valeur Ă  raison d’un Ă©pisode par territoire. Parmi les invitĂ©s annoncĂ©s cette annĂ©e, notons la prĂ©sence de Corneille, Coeur de pirate, François PĂ©russe, Mariana Mazza, Rachid Badouri et Les Trois Accords. En plus des performances sur scĂšne pour certains d’entre eux, les rencontres avec l’animateur Guy Jodoin donneront lieu Ă  des moments propices Ă  la confidence, aux anecdotes.» Des capsules historiques agrĂ©mentent aussi le variĂ©tĂ© d’une heure. salut, je suis de retour, avec de nouveaux problĂšmes ! pour ceux que ça peut intĂ©resser, les rotules ont une empreintes en haut de la partie filetĂ©e , ça peut aider ! si j'aurai su.... voici celle de suspension enfin ce qu'il en reste bref... j'en suis au dĂ©montage du moyeu , donc ici j'ai achetĂ© un extracteur chez Feu vert , donc mise en place, un grand sourire sur les lĂšvres et serrage de la chose et lĂ ..... une des pattes celle du bas se casse ! j'ai oubliĂ© quelque chose ? les rotules sont dĂ©montĂ©es , je ne vois pas quoi d'autre ! j'ai lu ça et lĂ  que certains moyeux Ă©taient collĂ©s au montage, c'est la source de mes problĂšmes ? pour rappel , le but de tout ça, c'est de changer mon soufflet de cardan cotĂ© boite merci pour votre aide ! Pour rompre avec la monotonie du bureau oĂč je n’ai encore pas vraiment de boulot Ă  faire et pour essayer de mieux m’imprĂ©gner du fonctionnement de la sociĂ©tĂ© cotonniĂšre j’ai dĂ©cidĂ© de commencer Ă  partir en brousse pour visiter des marchĂ©s coton. Le 19 dĂ©cembre dernier donc, je pars avec Salia et Arthur pour une traversĂ©e Nord - Sud du Koulpelogo. Le Koulpelogo est l’une des provinces de la rĂ©gion administrative du Centre-Est. Elle se situe au Sud-Est de Fada N’Gourma et s’étend jusqu’aux frontiĂšres du Ghana et du Togo. C’est une rĂ©gion plate, parcourue par de nombreux cours d’eau dont la plupart se tarissent en saison sĂšche. Le nom de la province vient de la plus importante de ces riviĂšres. Les populations moorĂ©s la nomment Koulpelogo tandis que les gourmantchĂ© la dĂ©signent sous le nom de Kompienga. Dans les deux langues, ce nom signifie riviĂšre blanche’, ce qui est sans doute une allusion aux alluvions que ses eaux charrient pendant la saison des pluies. Nous avons rendez-vous avec un conseiller coton Ă  Comin-Yenga pour visiter des villages dans les dĂ©partements de Ouargaye et de Comin-yanga. Nous empruntons donc la piste qui va de Fada Ă  Ouargaye. Nous dĂ©marrons Ă  sept heures. Il est dĂ©conseillĂ© de parti plus tĂŽt car l’insĂ©curitĂ© est grande dans cette zone. Les coupeurs de route sont nombreux et ils opĂšrent surtout le soir et au petit matin. Bon, il est de notoriĂ©tĂ© publique qu’ils se postent pour attendre des cibles bien dĂ©finies. Ils savent qu’elles transportent de grosses sommes d’argent parce qu’elles sont suivies depuis la banque ou le lieu de la transaction commerciale. Nous ne sommes donc pas des cibles potentielles mais le risque est d’ĂȘtre pris dans leur filet par hasard. Le trajet commence par un court tronçon goudronnĂ© Ă  la sortie de la ville. Il dessert la rĂ©sidence du Chef de l’Etat quand il est en dĂ©placement sur Fada NGourma. Mais trĂšs vite nous retrouvons une piste en latĂ©rite. Elle n’est pas en mauvais Ă©tat et nous avançons vite au sein d’une savane arbustive peu dense. Les affleurements de grĂšs gris sombre sont nombreux. La pression humaine est forte et il n’y a que peu d’arbres. Quelques kapokiers qui commencent Ă  fleurir Ă©mergent d’une savane essentiellement constituĂ©e d’arbustes Ă©pineux. En fait la savane fait souvent place Ă  des paysages modelĂ©s par les pratiques agricoles. Le parc arborĂ© est alors plus dense car les villageois ne coupent pas les nĂ©rĂ©s et les karitĂ©s dont ils cueillent les fruits. Nous traversons des petits villages. L’habitat est constituĂ© de cases construites en briques de banco, un mĂ©lange d’argile et de paille. Elles sont rondes avec un toit de paille ou rectangulaire et couverte de tĂŽles ondulĂ©es. Des murs de terre relient les cases entre elles et dĂ©limitent ainsi une concession fermĂ©e. Des femmes sont en train de battre ce qui me semble ĂȘtre des tiges de sĂ©same. Les greniers sont pleins d’épis de sorgho. Nous croisons un premier semi-remorque chargĂ© de coton et nous nous arrĂȘtons pour le laisser passer. Deux enfants qui menaient pĂąturer un maigre troupeaux de zĂ©bus nous dĂ©visagent avec curiositĂ©. J’en profite pour prendre des photos du petit village et de la mosquĂ©e noyĂ©e dans les arbres. Il nous faut une heure pour atteindre Comin Yenga oĂč nous retrouvons Roger, le Conseiller Coton. En fait il nous attend sur le bord de la piste quelques kilomĂštres avant. Il nous emmĂšne visiter un premier marchĂ© de coton. Il doit y avoir prĂšs de 200 tonnes de coton rassemblĂ©es lĂ . Le coton est beau et plutĂŽt bien triĂ©. Des planteurs s’activent Ă  peser, Ă  remplir des bĂąches d’achat et Ă  charger un autre camion. Mais de cela je vous parlerai plus en dĂ©tail dans un autre article. Comin Yenga est le chef-lieu du dĂ©partement mais ce n’est qu’un gros village. La prĂ©sence de l’administration booste sans doute un peu l’activitĂ© Ă©conomique de la place. Le marchĂ© Ă  l’air actif. On peut voir plusieurs maquis et il y a mĂȘme, parait-il, un dancing c’est vous dire !!!! Peu aprĂšs, la piste longe une mare au bord de laquelle des crocodiles sacrĂ©s se prĂ©lassent. Nous nous arrĂȘtons pour les regarder. Des cochons fouillent le sol humide juste Ă  cĂŽtĂ© peu conscients du danger. Nous allons encore visiter trois autres marchĂ©s de coton et un aussi un magasin dans lequel sont stockĂ© une dizaine de sac de soja. Le magasin a Ă©tĂ© construit par le groupement des planteurs de coton. A notre arrivĂ©e, la vĂ©randa est occupĂ©e par un petit groupe de femmes en discussion avec une animatrice d’un projet de santĂ© soutenu par la CoopĂ©ration Allemande. Ce jour-lĂ , il s’agissait d’une sensibilisation Ă  la construction de latrines dans les concessions. Ce village est Ă©clatĂ©. Les concessions sont dispersĂ©es au milieu d’un paysage agricole trĂšs sec. Les arbres sont rares. Des neems ombragent les cours et les palmiers roniers se remarquent facilement dans les champs qui sont vides en cette pĂ©riode de l’annĂ©e. Il ne subsiste que quelques rĂ©sidus de culture tiges de sorgho ou de maĂŻs et quelques graminĂ©es. Par contre, avouez, que le baobab Ă  la sortie du village mĂ©ritait bien la photo ; ou bien, c’est comment ? A 11 h 30, nous dĂ©posons Roger Ă  Ouargaye un gros bourg au milieu de la brousse. C’est quand mĂȘme le chef-lieu de la province !! A partir de lĂ  nous partons seuls. Ni Salia, ni Arthur et encore moins moi, nous ne connaissons ce trajet. Au dĂ©but, pas de souci car nous roulons sur la RN 17. Cette piste est peu frĂ©quentĂ©e mais elle part plein sud vers la frontiĂšre avec le Togo. Nous traversons de jolis paysages de savane relativement dense, visiblement plus arrosĂ©e par les pluies. Le tracĂ© de la vielle piste de l’époque coloniale est encore visible car il est marquĂ© par les caĂŻlcĂ©drats plantĂ©s par les chefs de cantons et autres administrateurs. C’est au village de Soucoubi que nous pĂ©nĂ©trons vraiment en terra incognita’. L’un de mes objectifs Ă©tait justement de reconnaĂźtre ce tronçon qui passe au Sud de la retenue du barrage de Kompienga et qui permet de relier ces villages Ă  notre usine d’égrenage en longeant la frontiĂšre. On m’a tellement rabĂąchĂ© les oreilles avec cette piste depuis mon arrivĂ©e. C’est une route officielle mais il ne doit y avoir que les camions qui transportent le coton qui l’empruntent et la SOCOMA doit chaque annĂ©e financer des travaux pour amĂ©nager les points les plus difficiles pour les camions. C’est aussi l’occasion de voir de beaux champs de coton, bien dĂ©veloppĂ©s et en cours de rĂ©colte. Deux collines de grĂšs avec des gros blocs en Ă©quilibre instables surgissent du voile de poussiĂšre qui enveloppe tout le Burkina depuis une semaine. C’est le signe que nous approchons de Kompienga et de sa chaine de collines. Nous croisons d’ailleurs deux des camions poly-bennes de la sociĂ©tĂ© en partance pour charger du coton sur les marchĂ©s d’achat. A chaque fois nous nous arrĂȘterons pour saluer les chauffeurs qui sont surpris et contents de nous rencontrer dans un tel endroit. A 13 h 30, nous retrouvons enfin le goudron de la route nationale juste avant le poste frontiĂšre. Finalement cette piste dans le sud du Koulpelogo n’est pas si terrible Ă  faire. On file sur Pama pour dĂ©jeuner aux jardins du maire de Pama’. J’arrive Ă  faire assoir Salia Ă  notre table. C’est un petit exploit car le respect des hiĂ©rarchies est trĂšs marquĂ© au Burkina et chauffeurs et agents de terrain ne mangent pas avec les chefs sauf en des occasions bien particuliĂšres et trĂšs protocolaires !!! Il est tard et nous avalons rapidement la macĂ©doine de lĂ©gume et le plat de capitaine que le chef d’usine a heureusement commandĂ© Ă  l’avance pour nous. On le retrouve quelques instants plus tard sur le site de l’usine d’égrenage. Elle est correctement alimentĂ©e et des camions sont en attente de dĂ©chargement devant la porte. Mais nous portons la poisse Ă  JĂ©rĂŽme et les machines s’arrĂȘtent juste Ă  notre entrĂ©e dans le bĂątiment ! Panne du programme des automates. On le ne verra plus vraiment car pendant tout le temps de de notre visite il est au tĂ©lĂ©phone avec Paris pour se dĂ©panner. Et nous ne pouvons pas vraiment attendre. La journĂ©e est dĂ©jĂ  bien avancĂ©e et il faut arriver Ă  Fada avant la tombĂ©e de la nuit 
 toujours pour Ă©viter les fameux coupeurs de route. Nous repartons donc pour Fada Ă  16 heures 30
. Mais par la route goudronnĂ©e et directe cette fois ci. Il ne nous faudra pas plus d’une heure et demie pour rejoindre la capitale du Gourma. En guise de conclusion, je vous laisse admirer le chargement de ce minibus. Et ce n’est pas, de loin, le plus impressionnant ce que j’ai pu croiser sur les routes ici. On voit souvent des chĂšvres et des cochons perchĂ©s sur le toit au milieu des bagages des passagers, des poules attachĂ©es Ă  la galerie pendent souvent sur les cĂŽtĂ©s du vĂ©hicule. Il y a toujours des motos et des bicyclettes car les passagers emmĂšnent avec eux de quoi se dĂ©placer Ă  l’arrivĂ©e. Et par-dessus tout cela, l’apprenti allongĂ© sur le bord du toit, une main vaguement agrippĂ©e Ă  une barre et prĂȘt Ă  sauter au bas du vĂ©hicule pour ouvrir la porte aux passagers Ă  chaque arrĂȘt. Le pire ce sont les bus qui font la contrebande de carburant avec le Togo. Ils transportent des volumes importants dans des bidons et des futs mal arrimĂ©s sur le toit et ils roulent vite pour Ă©viter les contrĂŽles. M’en fout la mort’ !!! D’ailleurs, il n’y a pas un mois, l’un d’eux a quittĂ© la route et il s’est immĂ©diatement embrasĂ©. Plusieurs passagers sont hĂ©las morts. Liza Monet dans le clip de "Yaourt aux fruits" capture Quand je dis Ă  quelqu'un que j'apprĂ©cie Liza Monet, il y a 99% de chances que mon interlocuteur prenne cela pour de la grosse blague. Ce qui est tout Ă  fait logique depuis la sortie de son "My best plan", il y a un peu moins d'un an, Liza Monet est l'une des blagues prĂ©fĂ©rĂ©es des rĂ©seaux sociaux, qu'ils soient virtuels ou physiques. Un moyen facile d'occuper son entourage. "Oh, tu ne connais pas Liza Monet ? Regarde et tu vas bien te marrer !". Et on se poile, on pouffe, on cligne de l’Ɠil et on passe Ă  son voisin. Clip de "My best plan" de Liza Monet La rappeuse fait partie de ces phĂ©nomĂšnes mĂ©mĂ©tiques "progressifs" Ă  chaque fois que quelqu'un en parle, quelqu'un d'autre en entend parler pour la premiĂšre fois... et va, Ă  son tour, propager la bonne nouvelle. Liza Monet, c'est du mĂȘme acabit que la "bifle", les "soupeurs" ou le "twerk". Enfin une rappeuse française qui parle de cul sans chichis Seulement voilĂ , dans mon cas, Liza Monet ne me fait pas uniquement rigoler. La voir apparaĂźtre dans le paysage culturel a mĂȘme tenu du soulagement enfin, une rappeuse française se dĂ©cidait Ă  suivre une trajectoire ouverte il y a plus de dix ans par ses homologues amĂ©ricaines, Ă  parler de cul et Ă  le faire sans chichis – ou enfin, sans trop de chichis, car je pourrais pinailler sur son regret, dans sa premiĂšre chanson, de ne pas voir son plan s'officialiser en relation stable et prĂ©visible. Elle avait de l'Ă©nergie, de l'efficacitĂ© et traduisait l'idĂ©e chĂšre Ă  mon cƓur que la sexualitĂ© peut, non seulement, ĂȘtre un sujet comme un autre, mais qu'elle peut surtout l'ĂȘtre de maniĂšre simple, Ă©vidente et sans une once de dĂ©lire moral. Cet Ă©tĂ©, mon sentiment s'est renforcĂ© avec "Yaourt aux fruits". La qualitĂ© musicale, tout en restant Ă©videmment dĂ©butante, s'est affirmĂ©e et l'assurance sexuelle aussi plus de sous-entendus d'amourette, juste l'affirmation d'une sexualitĂ© active, si ce n'est conquĂ©rante. Et Ă  nouveau, Liza Monet s'en est pris plein la gueule. Pourquoi ? Clip de "Yaourt aux fruits" de Liza Monet Elle ne fait que reprendre les codes du gangsta rap Si on y rĂ©flĂ©chit deux minutes, avec son personnage de bad bitch, la plus grosse salope de toutes les grosses salopes vouant un culte aux grosses bites et aux billets violets, Liza Monet ne fait finalement que reprendre les codes du gansta rap, oĂč les mecs se comparent Ă  longueur de temps la taille de leurs casiers judiciaires et l'Ă©paisseur de leurs matelas de cash. Mais si les uns sont rĂ©guliĂšrement vantĂ©s dans la branchouillosphĂšre, oĂč l'on se tire l'Ă©lastique sur leur signification profonde et sociĂ©tùùùùle, Liza Monet, elle, semble devoir n'ĂȘtre que l'Ă©gĂ©rie de la blagosphĂšre, Ă  l'instar d'une Amandine du 38 et autres phĂ©nomĂšnes aussi pĂ©rissables qu'interchangeables. Mais qu'est-ce qui choque autant dans ce qu'elle propose ? Pourquoi se fait-elle autant rabrouer ? À mon sens, on peut encore et toujours observer ici comment la rĂ©volution sexuelle, dont notre fier et beau pays est censĂ© ĂȘtre l'un des fers de lance lol, a du mal Ă  se concrĂ©tiser dans les consciences. Une femme qui affirme et manifeste, comme le fait Liza Monet, une sexualitĂ© brute d'aucuns diront "obscĂšne" – merci donc de me donner un exemple de sexe non obscĂšne, SVP est Ă  suspecter, et si l'on peut Ă  casser. Quand moquerie rime avec pudibonderie Comme elle le dit elle-mĂȘme en mentionnant son expĂ©rience dans le porno, une info largement rĂ©pandue au moment de la sortie de "My best plan" "Les gens veulent absolument trouver une faille pour que je puisse arrĂȘter la musique. Mais moi, tant que je suis posĂ©e dans ma tĂȘte, tout va pour le mieux. La seule chose qui m’a blessĂ©e, c’est que ma famille ait Ă©tĂ© mise au courant. Mais depuis, tout est rentrĂ© dans l’ordre avec eux et cela me donne encore davantage l’envie de continuer Ă  poursuivre mon rĂȘve de petite fille". Oui, elle a tournĂ© dans des clips pornos parce que c'Ă©tait une source de revenus facile Ă  une Ă©poque de sa vie. Et alors ? Elle ne joue pas les victimes, ni ne cherche la rĂ©demption. Elle dĂ©crit le truc avec pragmatisme, sans s'Ă©taler, parce qu'il n'y absolument aucune histoire Ă  en faire. "Ma force de caractĂšre doit venir d’un vĂ©cu trĂšs difficile et diffĂ©rents problĂšmes que j’ai pu affronter durant une grande partie de ma vie", prĂ©cise-t-elle. "Je pense avoir vĂ©cu le pire donc ce ne sont pas des personnes derriĂšre un clavier qui vont me faire peur et me faire arrĂȘter la musique, la vie est tellement prĂ©cieuse donc autant en rire !". Une attitude fonciĂšrement remarquable. Bien plus, en tout cas, que d'essayer vainement de camoufler sa pudibonderie Ă  coup de mĂ©disances. Aujourd'hui, Liza Monet prĂ©pare d'autres clips, ainsi qu'un album qu'elle espĂšre sortir avant la fin de l'annĂ©e. Une info qui m'enchante. Au premier degrĂ©.

le plus beau dans tout ça tournée